Nelly-Eve Rajotte, professeure à l’École de design, participera à l’exposition collective femmes volcans forêts torrents. L’exposition, qui ouvre ses portes le 11 avril, met en lumière les créations de neuf femmes artistes résidant au Québec, dont asinnajaq, Jacynthe Carrier, Maria Ezcurra, Caroline Gagné, Anahita Norouzi, Sabrina Ratté, Sonia Robertson, et Malena Szlam, en plus de Nelly-Eve Rajotte.
L’exposition femmes volcans forêts torrents présente une sélection d’œuvres explorant les liens profonds avec le territoire, des rives du Saint-Laurent aux étendues de la toundra. Les artistes, à travers leur démarche, se font l’écho des paysages naturels qu’elles scrutent et des communautés biologiques auxquelles elles se connectent. Rajotte y dévoilera une œuvre immersive qui promet d’enrichir cette exploration collective des territoires et de leur poésie.
Commissarié par : Marie-Eve Beaupré, commissaire invitée
Conception du mobilier du synthétiseur : Guillaume Sasseville, professeur à l’École de design, assisté de Gabrielle Andrea Ouellette
Campagne réalisée par : Catherine D’Amours, professeure à l’École de design de l’UQAM
Photo : Les arbres communiquent entre eux à 220 hertz, Nelly-Eve Rajotte
Reprenant une image sonore utilisée par les ingénieurs forestiers, en référence à la fréquence à laquelle est perceptible le craquement de leurs racines, l’installation vidéographique et sonore s’intitule Les arbres communiquent entre eux à 220 Hz. Jusqu’à tout récemment, des hommes et des femmes jalonnaient à pied le territoire forestier afin de rendre compte de sa santé – et de sa potentielle valeur marchande. Depuis quelques années, le numériseur lidar est privilégié par certains pour répertorier et conserver en fichier 3D le grand inventaire des biens sur le territoire, notamment le patrimoine naturel de la forêt québécoise. L’artiste utilise cette technologie pour créer un espace cinématographique immersif et offrir au spectateur l’occasion de se questionner sur le principe de conservation de la nature. Du point de vue de l’oiseau, nous redécouvrons la forêt et son langage fait de racines, de feuilles et de pollen.